
C'est l'histoire d'une grève qui a fait des heureux à l'autre bout du monde... Le 1er juillet 2011, le "lock-out" était officiellement décrété en NBA. A l'origine, un différent entre propriétaires des franchises et joueurs au sujet du plafond salarial, notamment.
A ce moment-là, le SLUC, sacré champion de France pour la deuxième fois de son histoire trois semaines plus tôt, n'imaginait pas encore le cadeau qui allait lui tomber du ciel. Puis, la rumeur a pris de l'ampleur : les joueurs français de NBA pourraient rentrer jouer au pays le temps de la grève. La star Tony Parker irait forcément à l'ASVEL, où il avait déjà investi...
Et puis le SLUC a tenté sa chance. Ou plutôt, Nicolas Batum est venu frapper à la porte de Gentilly, si l'on en croit l'intéressé : "j'ai contacté Nancy. Pour moi, c'était un choix légitime, du fait de sa participation à l'Euroleague".
Après tout, on se fiche pas mal de savoir qui a fait le premier pas. On se souvient en revanche que Le Mans, le club formateur de l'international, avait eu du mal à digérer le deal. Le fait est que, fin juillet, Bouna N'Diaye, l'agent de "Batman", a entériné la venue de son protégé à Nancy. Bingo ! Rappelons qu'à ce moment-là, Nicolas Batum (22 ans) pèse un peu plus de 12 points de moyenne par match avec la franchise des Portland Trail Blazers, où il vient d'achever sa troisième saison.
Imaginez (ou souvenez-vous) le barnum dans le landerneau et même dans le petit monde du basket français, qui a tendance à vivoter en marge de l'effervescence médiatique. Hasard du calendrier, comme on dit, Nicolas Batum débarquera à Nancy avec une médaille d'argent autour du cou. Celle décrochée en septembre 2011 avec l'équipe de France, lors de l'Euro en Lituanie.
Pour son premier match à Gentilly, le 2 octobre contre l'Elan Chalon (le match des champions), il plantera 22 points. MVP, bien entendu ! " Je veux donner du rêve aux jeunes et au public français ", avait-il annoncé lorsqu'il était venu signer son contrat, au détour d'une visite de la Place Stan. Pour les fans du SLUC, le rêve a duré deux mois. Ils n'en demandaient pas tant...
July 09, 2020 at 05:03PM
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Histoire de transfert. Nicolas Batum, un cadeau tombé du ciel pour le SLUC - Vosges Matin
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Cadeau
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